Si vous souhaitez vous simplifier la vie pour organiser un jeu de piste, choisissez un jeu de piste Foxie à faire en extérieur.
Dans cette partie, nous allons rentrer un peu plus dans l’opérationnel. Maintenant que vous connaissez votre public, et que vous avez défini un thème, l’étape suivante consiste en la construction du parcours.
Le parcours
Un parcours de jeu de piste, ou de chasse au trésor, est constitué d’étapes, qu’il va falloir franchir pour accéder au but final. Les étapes sont passées lorsque l’on réussi une épreuve. Cette épreuve peut prendre diverses formes, comme un défi physique (rouler le plus lentement possible avec un vélo sans poser le pied par terre), d’adresse (déplacer un ballon de baudruche plein d’eau sans qu’il n’explose), la résolution d’énigmes (de logique, de connaissances, de réflexion etc..) ou de charades.
A chaque étape du jeu de piste doit correspondre une énigme où une épreuve, qui dirige vers la suivante, pour qu’il y ait toujours une suite logique. Ainsi, la solution de l’étape 1 donnera une indication pour trouver où est l’étape 2. Et ainsi de suite jusqu’à l’étape finale.
Comme nous organisons des jeux de pistes depuis longtemps, notre conviction c’est que le bon nombre d’étapes se situe entre 10 et 15, et que le jeu ne doit pas excéder 1h30. Après c’est trop long, et on perd l’attention des joueurs.
De manière générale, il est de bon ton de prévoir un petit truc à la fin, type trésor, pour qu’il y ait vraiment quelque chose à trouver. Sinon, ça fait un peu effet soufflet : tout le monde joue pour trouver un prétendu trésor, et au final nada ! C’est un peu décevant. Notez que ça ne doit pas forcement être un cadeau de dingue, où un trésor réel, ne vous ruinez pas tout de suite. Par exemple, pour nos 21 ans, mon meilleur ami et moi avions organisé un anniversaire sur le thème « Pirate ». Le jeu de piste s’articulait donc autour de ce thème (donc en cohérence avec nos aspirations (cf article précédent). Nous avions organisé une chasse au trésor pour trouver le dessert. Pour jouer la carte à fond, nous avions trouvé un vieux coffre chez mes parents, et l’avions rempli… de pièces en chocolat ! Effet garanti, et tout le monde était super content, et repartait avec sa part du trésor !
Voilà pour le déroulement.
Equipes concurrentes ou jeu collectif ?
Ensuite, vous choisissez si vous voulez faire des équipes qui se concurrencent pour trouver le trésor, ou alors vous voulez que tout le monde joue ensemble. Dans le premier cas, il faut autant de maîtres du jeu que de groupes concurrents. Dans le second cas, il suffit d’un seul « maître du jeu » qui accompagne les joueurs sur toute la durée.
Depuis le temps que nous organisons des jeux de piste, notre conviction c’est que le meilleur format, c’est la concurrence (les adeptes de Schumpeter comprendront). Il y a une émulation positive lorsque deux groupes sont en concurrence. Le seul cas pour lequel nous le recommandons pas est dans le cadre d’un anniversaire. Forcément, le ou la personne dont la fête est l’occasion sera dans un groupe. Qu’est ce qui se passe si c’est l’autre groupe qui gagne ? Pleurs et déception ! Mieux vaut jouer tous ensemble.
Le Lieu
Pour finir, de quel espace disposez vous ? Une ville ? Une pièce ? Une maison ? Une cave dans un château (cf. Les Visiteurs ?) En intérieur ? En extérieur ?
En fonction de cela, vous allez devoir confiner vos étapes à un environnement plus où moins restreint. Le bon sens nous recommandera d’éviter une épreuve impliquant les triples roulades arrières dans un salon. De même, même si votre jeu de piste a pour terrain une ville, ne vous sentez pas obligé de passer par tous les recoins.
Ce que je recommande en général, c’est de considérer le thème avec le lieu. Par exemple, un jeu de piste « Pirate » a, à mon avis, plus de sens dans une cave, une chasse au trésor Sherlock Holmes, dans une bibliothèque ou un salon.
Par exemple, j’ai réalisé un jeu de piste pour les 50 ans de mon père. Mon idée était d’aller se promener pour digérer après une longue après-midi de repas. Et comme c’était pour un anniversaire, le thème était lui tout naturellement. J’avais donc mon QUOI et mon QUI.
Le COMMENT est venu en réfléchissant aux lieux : comment faire passer une soixantaine d’adultes d’un point à un autre du village en les amusant ?
Je sais qu’il est connu pour avoir eu une enfance pour le moins turbulente. Je me suis dit que les nombreuses bêtises seraient l’occasion de rire de lui, avec lui. J’avais collecté auprès de toute ma famille en amont des anecdotes sur les nombreuses bêtises qu’il faisait étant enfant. Comme il avait passé toute son enfance avec ses cousins dans un village, j’ai associé les lieux des bêtises avec l’énigme sur les bêtises. Les différents lieux des bêtises composaient les étapes de mon parcours. Tout en se promenant d’étape en étape dans notre village, ma famille a pu rire et se remémorer les choses telles qu’elles étaient lorsqu’ils étaient jeunes. C’était ludique, et ça permettait de se balader, tout en réfléchissant. Le plus drôle là dedans, c’est que certains membres de la famille se souvenaient d’anecdotes dont mon père ne se souvenait plus lui même. Donc même lui a pu jouer, et tout le monde a pu participer.
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